S1E2 - Apprendre du bout des doigts

Enseigner autrement, soutenir autrement

Transcript

Bonjour et bienvenue à notre podcast

Voir les choses différemment avec HumanWare

Je me nomme Jérôme Plante

Et je suis une personne aveugle
Moi je vous dis bonjour également.

Mon nom est Mathieu Paquette
et je suis une personne voyante.

Ensemble, Jérôme et moi, on va explorer le merveilleux
monde de l'accessibilité avec nos invités.

Restez à l'écoute.

Bonjour tout le monde !

Bienvenue à l'épisode du mois de juin
de Voir les choses différemment.

Avec HumanWare.
Mon nom est Mathieu Paquette.

Je suis ici avec mon collègue
Jérôme Plante.

Bonjour. Alors aujourd'hui, on reçoit-

Ça va être une édition
toute québécoise du podcast.

Alors, un petit peu plus tard, un épisode,
on va parler à quelqu'un du SQLA, mais on commence l'épisode avec madame
Isabelle Grant.

Bonjour Isabelle. Bonjour!

Alors Isabelle, est ce que tu veux
nous décrire un petit peu c'est quoi que tu fais exactement
dans le domaine de l'accessibilité ?

Bonjour, bien moi mon titre : professionnelle
braille donc je suis présentement aux Premières Seigneuries,
donc au centre des services Premières Seigneuries.

Et puis je travaille
avec le service de production braille qui est la production
des manuels scolaires primaire, secondaire et aussi je fais de l'accompagnement, donc je vais donner beaucoup de formation
à tous les intervenants

Enseignant(e)s, TES de l'Est de la province, donc à tous les endroits où il y a des élèves
braille, intégrés à toutes les écoles.

Et puis un peu de s'en
va faire de l'accompagnement.

Donc je vais retourner dans le milieu,
voir comment ça se passe en classe, ce qu'ils ont compris. Pas compris.

On fait un suivi aux formations, on s'assure qu'ils ont le bon matériel
et que tout se passe bien en classe.

Ok, c'est quoi
le territoire que vous desservez globalement

Mais en
fait, bien, Il y a une équipe dans l'Est et puis une équipe dans l'Ouest.

Au niveau de la production braille,
on sert toute la province primaire, secondaire.

Et puis pour le cégep, l'université,
c'est pas nous qui faisons la production.

Et au niveau de la formation,
on est deux pôles.

Il y a un pôle d'intervenants, de professionnels braille. qui sont plus situés à Longueuil
et nous on est plus situés à Québec.

Fait que on va former les gens de chez nous dans l'est Drummondville,

Trois-Rivières, puis la Gaspésie, le Lac-Saint-Jean,
la Côte-Nord et puis l'Ouest.

Ils vont faire l'autre partie
à Sherbrooke, la Montérégie, Laval, les Laurentides jusqu'à l'Outaouais.

Est ce qu'on sait environ combien
d'étudiants en sont concernés ?

Mais, au niveau de la production
en braille, là, on dessert à chaque année, là, environ tout le temps,
75 élèves, là, primaire, secondaire, 75,
les élèves sont en braille.

Ok, donc ça, ce service
dont Jérôme a bénéficié à l'époque!

Semblerait oui, bien oui
effectivement, oui, parfait.

Puis cégep et université, j'imagine que ça
c'est des plus petits nombres évidemment. Oui, c'est ça.

Est-ce que vous savez
c'est qui qui s'occupe de ça pour les cégeps et les universités ?

Bien, pour les cégeps présentement, là,
c'est vraiment le service de de l'Institut Nazareth et Louis Braille, là,
qui y a le contrat du cégep pour tout ce qui est production en braille
et pour l'université, c'est donné à contrat.

Donc c'est l'élève, qui choisit qui il veut
qui fasse la production en braille

Donc ça reste que L'INLB
le fait aussi, mais il peut y avoir
d'autres producteurs privés, ok.

Oh ! Est ce que vous offrez uniquement
des supports physiques ou vous offrez aussi
des livres électroniques, des fichiers en format
BRF ou des choses comme ça ?

En fait,
beaucoup de textes électroniques, là, les e-textes comme on appelle donc, sont formatés
pour être lus avec l'afficheur braille.

Très intéressant.

Justement, parlant
un petit peu de la technologie j'imagine-

Vous, ça fait
combien de temps que vous faites ça ?

Ça va faire 31 ans

Dans le domaine du braille, j'ai toujours
travaillé dans le domaine du braille, donc... Vous avez vu
l'évolution de la technologie.

Vous voyez, j'ai commencé vraiment
par les premiers premier système en DOS avec les gros, gros afficheurs
très épais et tout ça.

Et puis oui, on a vu l'évolution là
au début, les élèves là, c'était pas si jeune
qu'ils avaient un ordinateur, un afficheur braille là, alors que maintenant, là, on commence à l'apprendre
en deuxième année, à part du temps pour en troisième année est tout équipé,
ça fonctionne vraiment mieux.

Là, en classe,
c'est beaucoup plus facile l'intégration avec ordinateur/afficheur, un enseignant
peut suivre que l'élève fait.

Il y a vraiment, c'est vraiment mieux.

Donc 31 ans quand même, ça fait
et ça fait un petit bail

Vous avez vraiment vu la technologie évoluer
et on a vu au fil du temps la la technologie de façon générale
a beaucoup évolué.

Mais au niveau du braille, là, de ce que j'en comprends,
on parlait le mois dernier, le dernier épisode, on parlait avec madame Théberge et puis elle nous expliquait tout ce
qu'elle a vécu, elle, au cours de sa vie.

Elle a été enseignante pendant plusieurs années, puis c'est
c'est vraiment intéressant de voir ça.

Comment est ce que vous êtes rentré
dans ce domaine là ?

Qu'est ce qui vous a apporté vers ça ?

C'est vraiment un intérêt.

Dès que j'ai commencé l'université,
j'avais le gout de travaillé soit avec des personnes aveugles
ou des personnes sourdes, donc j'avais pris tous mes cours en surdité

Mais finalement, j'ai fait mes stages
à l'école qu'il y avait ici à Québec dans le temps de l'école St-Charles
avec des élèves utilisateurs de braille.

Puis là, j'ai eu la piqûre.

J'ai toujours
pensé à travailler dans le braille.

Vous vous occupez aussi de la réadaptation,
donc dans le fond, vous vous faites le lien, votre direction, la commission scolaire,
vous faites le lien avec les intervenants, avec le centre de réadaptation, là, c'est.

Oui, c'est certain que c'est ça.

Quand on fait des accompagnements, l'élève
est en classe avec un affichage braille.

Donc faut que moi, je sache comment
fonctionne l'ordinateur, l'afficheur.

Mais on travaille en partenariat avec
les SRDV des centres de réadaptation qui eux autres vont attribuer
l'outil fait qu'on va on va travailler vraiment du
en concertation, mais ici à Québec, là.

Donc, par exemple, Josué Coudé une personne qui travaille beaucoup ici,
comme

SRDV auprès de nos jeunes, là,
primaire, secondaire.

Alors, moi, quand je vais voir un élève,
on va voir comment ça se passe en classe.

Et je vois qu'il
y a une petite problématique.

Il y a besoin de travailler
tel élément au niveau de l'informatique,

Josué
qui va rencontrer l'élève, puis lui aussi.

Ils vont me dire Ok, ça
je vais travailler ça.

Ça, ça se passe bien dans classe.

Donc, on a vraiment
un beau travail de collaboration parce que Josué est là pour montrer
comment fonctionne l'outil.

Mais moi, je vais être vraiment là pour
voir un peu l'application pédagogique.

Ça va se dérouler en classe, puis des fois
il y a des choses qu'on pense pas monter tout de suite, mais que finalement
en classe, ils en ont besoin.

Dernièrement,
il y a certains élèves qui ont appris à travailler sur les Google Docs
alors parce que c'était utile en classe.

Donc ça, ça fonctionne bien aussi.

Josué a fait une première première exploration avec les élèves
puis après ça, on a continuer ensemble.

Est ce que vous êtes la seule personne
au niveau de la région de Québec qui va dans les écoles où il y avait
une équipe de plusieurs intervenants ?

On est au niveau du braille.

C'est comme professionnelle braille.

On était deux.

Il y avait moi et Marie-Anne Dumas
et puis là.

Mais comme on est toutes les deux
près de, près de la retraite, il y a des gens,
on commence à former les gens d'avance.

Ça fait beaucoup.
Il y a beaucoup, beaucoup de choses à savoir pour devenir
professionnel braille.

Donc on a trois autres personnes
qui sont en formation.

Donc on a Audrey et on a deux Andréanne
qui viennent nouvellement d'arriver, qui sont en processus
d'appropriation de tout ça.

Voilà, souhaiter la bienvenue,
c'est toujours bon d'avoir
autant - tout à fait, tout à fait.

Bien, écoutez, j'ai posé cette question
là le mois dernier avec madame Théberge.

On en a parlé, puis moi,
je suis aussi une personne voyante.

Je lis souvent sur des forums
de discussion des choses comme ça sur Facebook, l'argument que le braille,
maintenant qu'on a l'audio, le braille, c'est plus nécessaire,
c'est une relique du passé.

Vous en pensez quoi ?

C'est complètement en désaccord,
c'est sûr.

Nous,
on travaille avec des jeunes du primaire.

Donc je dis aux gens
on peut pas apprendre à lire et à écrire seulement avec une synthèse vocale.

Donc je dis toujours aux gens la synthèse vocale.

C'est a écrit
Si on écrit je veux V E U T ou je veux

V E U X, ça va dire je veux,
on peut pas se corriger.

Là c'est très difficile de faire des corrections,
d'apprendre à bien écrire et tout ça juste au son, fait que le braille c'est
un outil de plus.

La synthèse vocale, c'est pour moi,
c'est pas, c'est pas une façon d'apprendre à lire et à écrire,
donc c'est un complément.

Absolument d'accord.

C'est important
la langue française faut la préserver.

Et je pense que c'est avec des outils comme le braille
qu'on aide à la garder vivante. 100 % d'accord. Tout à fait.

Donc vous poursuivez vraiment
l'apprentissage du braille aux étudiants là bas.

C'est important
et on fait vraiment beaucoup la promotion parce que dans dans plusieurs situations, le braille va donner de l'information
de la synthèse vocale.

Te dira pas

Et en classe, c'est sûr qu'on peut pas fonctionner
en synthèse vocale.

L'enseignant est en train de faire
de la correction en classe, l'enseignant parle.

Tu peux pas entendre ta synthèse
en tant que la réponse de l'étudiant
pour te corriger en même temps.

Donc c'est pas c'est pas super pratique.

C'est que j'encourage beaucoup mes élèves
à utiliser beaucoup le braille.

La synthèse vocale,
on va l'utiliser dans certains contextes.

Quand on est juste en lecture,
on fait un travail personnel, tout seul ça va, mais en classe, pendant que le prof
parle, il y a de l'interaction.

Là, c'est très difficile.

Oui, tout à fait.

Et ils lisent encore du braille
papier, là, les livres du ministère, c'est encore sûrement tout
un vrai papier, j'imagine.

Primaire, secondaire,
primaire, secondaire.

On y voit selon les choix des élèves.

Je dirais que présentement, c'est ça que les élèves aiment beaucoup
tout ce qui est technologique.

Nous mettons en garde
que mathématiques, sciences ça reste tout le primaire secondaire,
on va le garder en braille parce que les symboles mathématiques,
ça fait pas super bien sur la chair de toute façon.

Donc on va utiliser une façon,
on va leur montrer des façons de bien faire
leur démarche dans l'ordinateur, mais c'est beaucoup plus facile à comprendre
des mathématiques en braille papier.

Par contre, pour le reste, c'est vraiment
on fait vraiment choisir les élèves, là, en français, en anglais.

Est ce que tu préfères
avoir tes choses en e-textes ?

Que c'est ça que les élèves préfèrent
avoir le e-texte dans le cas d'un cahier d'activités

Donc j'ai ma question je peux écrire
ma réponse au bout donc pour l'étude, c'est comme vraiment plus facile pour eux
autres, c'est ce que c'est.

Beaucoup moins pesant à traîner tout ça
fait que même si un élève a par exemple un livre en histoire, là, en e-texte,
il va quand même recevoir des dessins en relief, en dessin, en relief.

Là, à part là, le e-texte,

Oui je comprends absolument.

Isabelle, ça fait quand même 31 ans
que dans le milieu tu connais beaucoup de choses.

T'as vu pleuvoir comme on dit.

C'est quoi des changements que tu as vu dans le passé
qui ont été très bénéfiques ?

Des grosses avancées ?

C'est quoi ?

Des changements
que tu aimerais voir pour le- tu mentionné de près de la retraite
bientôt on va te souhaiter une bonne retraite
quand ça va arriver.

Mais des changements que tu aimerais voir
passer.

Bien, c'est sûr que tous ces changements
technologiques ont beaucoup aidé nos élèves au niveau, même
de tout ce qu'ils peuvent faire au cégep.

Là, ça ouvre plus de possibilités d'emploi avec tout
le système informatique et tout ça.

Donc toutes les améliorations
et même les intelligences artificielles, là, on parle des applications

Seeing AI, Be My Eyes,
toutes sortes de choses comme ça.

Il y a plein de choses
qui sont intéressantes et ce qui est plaisant aussi

Eh bien, il y a différents types
d'afficheurs, le Monarch, il y a différents, y s'en viennent sont intéressantes
je trouve ça le fun.

C'est toujours un milieu en constante
évolution, ça permet d'ouvrir
de plus en plus de portes et tout ça.

Ce qui est encore difficile
pour les élèves.

Là, pour nous, c'est vraiment aller sur Internet, les pages web,
ces choses là, c'est quand même quelque chose de complexe au niveau de
l'accessibilité des pages web, la facilité d'aller sur les pages web, ça,
je pense ça serait un peu là dedans.

C'est ce qui est à améliorer, là,

Oui, absolument!

C'est un challenge qu'on a au quotidien,

Moi le premier.

Des fois je fais des publications sur
notre page Facebook puis j'oublie de faire une description
d'image.

C'est pas toujours un réflexe, faut que ça
le devienne.

Ce l'est de plus en plus pour moi, mais il faut que ça
le devienne de plus en plus.

Oui, puis les enseignants vont utiliser
beaucoup des sites web où ils vont faire des quiz
sur Kahoot ou des choses comme ça.

C'est des choses qui sont pas tellement
accessibles pour nos élèves. Là.

Donc c'est sûr que c'est au niveau
de tout ce qui est web.

Il y aurait des choses à améliorer.

Parfait.

C'est très grand, c'est
très graphique en plus, et malgré les intelligence artificielle,
on est encore très loin d'avoir un rendu des descriptions de symboles, d'images qui
est de très bonne qualité là quand même.

Temps y a tellement d'informations qu'il
faut comme faire un choix dans tout ça et même à l'oeil.

Ça a été fait et c'est agressant des fois certaines pages web
si on décrit tout ce qu'il y a là dedans.

Mais c'est vrai, il y aurait un ménage
à faire aussi dans les pages web.

Je pense que c'est un peu plus ça.

C'est pas et c'est
pas nécessairement pertinent, hein.

Est ce que vous travaillez
un peu sur tout ce qui est l'intégration à la vie active, là, l'employabilité ?

Est ce que vous touchez à ça un peu,

Parce que là, vous faites vraiment,
On parle d'éducation, le matériel scolaire,
primaire, secondaire, puis d'une certaine façon, vous avez des cégeps en partie,
en partie universités, un peu moins.

Est ce que vous vous intéressez
un peu à un parcours plus professionnel, à ceux qui sont
des parcours plus professionnel ?

Bien, c'est certain que nous,
notre but, quand l'élève quitte parce que nous, on les suit jusqu'à
la fin cinquième secondaire avant qu'il s'en aille au cégep.

Notre but, c'est les rendre
le plus autonomes possible.

On sait que au cégep
ils ont pas la même aide.

Donc le but c'est vraiment que autant au niveau des habiletés sociales,
de tout ce qui l'entoure.

C'est certain que mes élèves.

Quatrième cinquième, secondaire,
on va parler de travaux d'été, on va parler de
comment se présenter à une entrevue.

Ça fait que oui, on s'intéresse beaucoup
à le développement global de l'élève, pas juste le scolaire.

Donc tu sais, par exemple, j'ai un élève
qui vient de perdre la vision en cinquième secondaire,
puis il a voulu apprendre.

Le braille <ca va quand même bien aussi.

Et puis bien là on est allés par
des applications, là à ce moment ci pour.

Il devait faire des appels,
comment il fonctionnait-

Il utilisait l'application Seeing AI pour avoir les bons papiers,
pour pouvoir appeler les gens.

Donc on s'intéresse à un peu la suite.

Puis c'est sûr que il y a des choses qu'on va travailler en collaboration
avec les centres de réadaptation, une portion qui fait partie du travail
des centres de réadaptation, mais une autre partie qui est
vraiment, on veut que l'élève soit prêt, qui soit capable de faire
ses propres demandes et propre démarche.

Donc, on va travailler beaucoup sur toutes
les habiletés sociales pour la suite.

Oui, c'est important.

On parlait du portrait tantôt, bon 75, ça veut dire c'est au moins constant,
peut être même en augmentation.

On me donnait des chiffres plus bas
il y a quelques années.

C'est une bonne nouvelle.

Oui, bien, c'est ça,
on aide, On est dans le 60-75.

On n'a jamais descendu en bas de 60 élèves
là, primaire, secondaire.

Je dirais que dernièrement,
on a beaucoup, beaucoup de d'arrivants de d'autres pays.

Ok, on a des Camerounais des Mexicains,
on en a de différents pays qui ont des problématiques visuelles
aussi.

Ce qui fait que peut être
la population de Québec <ca changer aussi le portrait
de la population au Québec à ce sujet là.

Mais ça fait que, oui,
on en a une petite augmentation à cause des personnes de l'immigration.

Ça change le portrait démographique.

Ça vous fait aussi plus de défis
vu que ça fait moins de des jeunes qui qui sont, qui sont devenus non-voyants
très très jeunes.

Oui, c'est ça qui arrive aussi.

Ils doivent apprendre le braille en arrivant ici
parce qu'il y en avait pas dans leur pays.

Donc il y arrive en quatrième secondaire.

Là ça devient un peu plus complexe.

Mais oui, on a encore des jeunes
qui commencent à partir de la maternelle, mais même on en a aussi d'ici qui perdent la vue,
qui vont passer au braille.

En cinquième année, sixième année.

On s'adapte à chaque élève là,
on a un plan pour chaque élève.

Mais oui, c'est intéressant.

Ma mère travaille dans un organisme
qui aide les personnes nouvellement immigrées
à s'intégrer au Québec et tout ça.

Et puis c'est un aspect auquel
je n'avais pas réfléchi.

Mais effectivement, les personnes qui ont un certain handicap, c'est un peu une
barrière supplémentaire à l'intégration.

Mais c'est le fun de voir que il y a des choses, des mécanismes qui sont
prévus là pour pour les accompagner.

Écoutez ma dernière question.

Je vais je te demander.

Moi, je suis une personne, je l'ai déjà
mentionné, je suis une personne voyante.

C'est quoi les choses que je peux faire, moi,
en tant que personne voyante pour aider les aveugles dans leur parcours
au niveau scolaire. Dans leur parcours ?

Moi je pense que la première leçon,
c'est de croire aux gens, là, aux jeunes.

Moi, j'étais toujours devant les postes,
toujours le plus haut possible.

Des fois, il y en a qui vont dire ils sont
pas capables d'apprendre telle chose.

Oui, moi je pense qu'on est capable.

Moi je les pousse toujours au maximum, mais tant pis si ça fonctionne pas,
tu l'auras.

Mais au moins
on va avoir testé le maximum.

Je pense que les jeunes sont très bons,
très forts pour leur faire confiance.

Puis moi je leur montre aussi à -
tu sais, si quelqu'un t'offre son aide.

Bien lui dire oui, j'en ai besoin.

Non, je n'en ai pas besoin, Pas
même si on en a besoin.

Ça fait que moi, mon but c'est oui.

Vous pouvez offrir de l'aide aux jeunes,
mais j'aimerais ça que eux autres même se disent disent OK, oui, j'aurais besoin
d'être dans telle situation.

Non, présentement ça va bien,
je suis correct, tout se passe bien.

Il faut vraiment travailler l'autonomie
et pas arriver avec des solutions toutes faites aux élèves.

C'est ça je trouve

Faut vraiment croire aux jeunes puissent
dire que c'est la prochaine génération.

Il y en a qui sont vraiment très forts
et c'est beau de voir aller fait les laisser développer cette autonomie là
pour dire pauvre petit tu fais pitié, on va t'aider parce t'es pas capable.

Tout à fait d'accord, C'est ça,
C'est vrai, c'est un-

Ça fait environ
cinq ans que je suis chez HumanWare

C'est quelque chose que je m'attendais pas à voir.

Je pensais pas que les gens aveugles
étaient capables d'en faire autant.

C'est une mauvaise conception que j'avais
bien évidemment et que je suis heureux de ne plus avoir.

Mais il y a vraiment pas beaucoup de choses qu'une personne aveugle
est pas capable de faire.

C'est- pour quelqu'un qui connaît pas ça.

C'est impressionnant, mais aujourd'hui
que je connais ça, c'est du quotidien.

Mais quand je vois des gens comme Jérôme
qui révise mes guides d'utilisateur de 80 pages super complexes pis
il vole au travers comme si c'était rien et c'est- aujourd'hui,
ça ne m'impressionne plus, mais à l'époque,
c'était très impressionnant.

C'est ça, Je pense qu'il faut faire confiance aux jeunes
pour faire confiance- plus on leur fait confiance puis vont développer des belles habiletés,
puis ils vont, ils vont être fiers d'eux-autres

Donc on est rendus au moment du débat
du mois.

Alors, ce mois ci, comme on a quelqu'un
dans le milieu d'éducation.

Mais j'ai pas assez de parler de
des implications d'une classe dite régulière versus
les classes spécialisées.

C'est quoi ton opinion là-dessus
Isabelle ?

C'est certain que comme je vous ai dit,
comme ça fait 31 ans que je suis dans le domaine,
j'ai vu les deux, c'est nous.

Faut dire que dans la région de Québec
et dans toute l'est de la province, on n'a plus de classe spécialisée.

Nos élèves sont tous intégrés dans des
des groupes réguliers.

Alors j'ai
vu que c'était au début de ma carrière, quand on avait des classes spécialisés
et ce que c'est devenu aujourd'hui.

Je peux vous dire que, bien, on prône bien l'intégration
parce que les jeunes restent dans leur quartier avec leurs amis,
donc peuvent développer des amitiés dans leur quartier,
ce qui est vraiment bien.

Puis qui est difficile pour les élèves.

Des fois, c'est se sentir tout seul
à être un élève braille dans une école.

Mais moi je prône beaucoup à faire
des regroupements d'élèves aveugles, donc je trouve ça là.

On fait des, on organise des petits dîners
causeries où en fait on en regarde, on s'organise que les élèves de ce genre,
entre autres, connaissent, puis continuer à se jaser sur Messenger
et tout ça qui puissent se discuter entre eux.

Je trouve que ça, c'est le meilleur
des deux mondes y se trouven

Pas tout seul,
ils sont capables de se faire comprendre par des jeunes qui vivent la même chose
qu'eux mais en même temps bien vivre le régulier dans leur quartier avec un groupe régulier,
la vitesse régulière.

Parce que c'est sûr
que quand on est dans une classe spéciale, il y a beaucoup d'élèves qui ont des
des besoins particuliers et que le rythme n'est pas le même,
ça nous prépare pas à la vie, le après- le cégep et l'université.

Donc c'est un peu ça mon idée me prouve que le rythme
qu'on vit là, au primaire secondaire, ça nous prépare un peu plus pour la suite.

Parce que c'est sûr que la plupart des personnes
vont travailler dans des entreprises où il va y avoir des voyants,
des aveugles donc...

C'est sûr que ça
les prépare bien à la vie.

Comment je fonctionne avec une personne
voyante et une personne aveugle ?

Puis la société
et la société va très vite, puis ces élèves là doivent apprendre assez tôt,
qu'ils doivent aider, qui doivent développer des habiletés
pour fonctionner dans cette société là où ils vont devoir toujours
en faire un peu plus que les autres pour faire la même chose
faut être conscients de ça aussi.

Donc je comprends.

Je comprends très bien
votre point de vue là dessus.

Si c'est la possibilité existait encore.

Est ce que vous pensez que pour certains élèves, une classe spéciale
pourrait être utile ?

Bien, je dirais que tu sais, j'ai déjà
vécu avoir, mettons, trois élèves aveugles dans une même école mais qui allaient
dans des groupes réguliers.

Ça, ça peut être intéressant,
mais en même temps ça va avec la population, d'est pas ce capable de faire une classe spéciale-

Il y a assez d'élèves,
pas des groupes spéciaux, une école, une école spécialisée ici, là,
dans la région de Québec.

Donc il y a aussi question géographique
et où sont les personnes aveugles ?

Mais je je vous dirais que
comment ça se passe présentement avec l'accompagnement qu'on fait
pour les jeunes sont vraiment- ils apprennent à bien fonctionner dans leur milieu et comment s'organiser.

On voient pas la plus value qu'on aurait d'une école spécialisée parce que je ne veux pas,
la vitesse devient pas comme on a besoin que tu parles, ça serait pas représentatif
de comment ça se passe au cégep, à l'université

Puis je crois que un des grands bénéfices aussi
qu'on pense peut être pas toujours, mais c'est pour le reste des étudiants
qui sont eux même voyant qui qui peuvent ainsi
côtoyer une personne aveugle.

Puis ça les sensibilise comme ça.

On fait pas comme moi qui à 40 ans avait
à peu près jamais vu une personne aveugle de sa vie pour qui ça a été quand même
un certain je vais dire un choc.

C'était pas négatif du tout,
mais ça a été quand même une adaptation pour moi à 40 ans parce que j'avais jamais
connu personne d'aveugle, alors que si j'avais été au secondaire
puis dans ma classe, il y avait eu une personne aveugle,
mais je l'aurais su un petit peu plus, puis j'aurais peut être évité certains,
certaines gaffes que j'y fait avec mes collègues.

Faut dire que les jeunes aujourd'hui,
là, dans les écoles, sont vraiment plus ouverts
qu'il y a quelques années.

Et dans les classes, il y a des élèves TSA,
il y a des élèves avec des différents types de déficience, fait
que les jeunes sont habitués
de pouvoir côtoyer des jeunes différents.

Ils sont vraiment très ouverts.

Ils vont vraiment offrir de l'aide,
ils vont être vraiment gentils, avec la personne aveugle.

Ça aide aussi,
je pense, Toute la société là, actuellement,
à devenir des bons citoyens pour l'avenir.

Oui, ça apporte.

Moi, j'ai toujours dit que dans
la diversité, je trouvais la richesse.

On parlait d'immigration tantôt, puis
je suis toujours content quand je vois. même moi, dans mon coin où j'habite, sur la rive sud de Montréal,
quand je suis allé à l'école, il y avait peut être une ou deux personnes
de race non-québécoise à l'école.

Aujourd'hui,
je vois l'école qui près de chez moi, il y a tout plein
d'étudiants asiatiques, africains.

Ça amène une diversité,
ça amène une richesse.

Puis de la même façon, avec les personnes
comme vous mentionnez, qui ont des TSA, qui ont un problème de handicap
visuel, une surdité et peu importe, c'est des gens qui sont différents
mais qui sont absolument- qui vont contribuer et qui vont, qui vont
apporter une richesse à notre société.

Oui et j'ai même des jeunes
qui ont le goût d'apprendre le braille pour communiquer avec elles.

Oh wow ! Avec la personne
Ouais, il y en a plusieurs.

J'aime ça personnellement, entrer.

J'aimerais ça écrire des petits messages.

C'est vraiment le fun.
Les jeunes sont vraiment ouverts.

Je trouve que c'est vraiment une richesse.

Tout à fait bon mais parfait.

Ça va être tout pour ce mois ci.

Merci beaucoup
Isabelle d'être venu avec nous.

Ce que tu as un petit mot de la fin.

Donc merci beaucoup à vous.

Nous sommes de retour avec vous
pour l'astuce du mois.

C'est Alexandre qui est heureux de vous
présenter de nouvelles fonctionnalités qui ont été ajoutées sur le Victor
Reader Stream troisième génération afin de mieux organiser
et vous retrouver dans vos notes la dernière mise à jour du logiciel
du Victor Reader Stream trois offre une fonctionnalité
qui était attendue de tous.

C'est la possibilité de renommer vos notes
et de leur donner bien évidemment des noms personnalisés afin de savoir
quelle note contient quelles informations.

C'est ce qu'on va garder ensemble.

Et vous avez aussi probablement remarqué
que maintenant des nouvelles catégories pouvait aussi être créées afin de bien organiser et trier vos notes par sujet.

Je vais donc appuyer sur la touche
un sur mon Victor Reader Stream afin qu'on puisse se rendre directement dans le dossier
Notes présent sur ma carte SD.

Bien évidemment,
je suis dans la section catalogue hors ligne, notre carte SD générique
cinq notes.

Actuellement, j'ai une catégorie générique
qui contient un total de cinq notes.

J'ai cinq notes.

Ces notes que j'ai créé spécialement
pour la démonstration contiennent deux listes d'achat, une liste de repas
et une liste de desserts qu'on pourrait classer dans la catégorie
menu, ainsi qu'un rappel.

Donc par exemple, si ici j'appuie
sur la touche Écoute/Arrêt on va être en mesure d'entendre la première note
dessert crème glacée, gâteau au fromage.

Bon bref.

Donc non, ce n'était pas la première
mais en faite ou ce que j'ai laissé l'écoute quatre Je m'appuie sur la six
et mes différentes notes.

Il est important de ne pas oublier
d'aller récupérer le courrier.

Un liste d'épicerie pain de un repas hamburger trois desserts crème glacée gâteau quatre articles pour la maison, trombones, brocheuse et ma note cinq
évidemment aussi, qui contient le rappel
qu'on a entendu tout à l'heure.

On va commencer par créer deux catégories,
donc une qu'on va appeler liste achats et une deuxième catégorie
qu'on va appeler menu.

Donc je vais appuyer sur le notre carte SD générique
cinq notes de retour à mes notes.

Je vais appuyer sur le six pour aller
chercher l'option permettant de créer une nouvelle catégorie Créer une catégorie
et je m'appuie sur la touche Confirmer.

Entrez le nom de la catégorie
La touche Confirmer soit dit en passant, c'est le dièse
qui est situé à la droite du zéro.

Je suis actuellement prêt à saisir
le nom de ma première catégorie, donc je vais l'appeler liste achats

Évidemment, ici, on va utiliser le clavier
téléphonique afin de saisir du texte.

Si vous avez besoin d'aide
avec cette fonctionnalité et savoir quelle lettre est associée à chaque touche,
vous pouvez vous référer à la section 5.1. du guide d'utilisation.
Donc je vais saisir liste d'achat, donc trois fois cinq pour lequel elle j'appuie
sur le quatre.

Pour le i i p s, t, u s list.

Voilà, et je vais
attendre pour le clic c h a t s. Voilà,
ici même, j'appuie sur avance rapide afin de réécouter le texte
préalablement saisi.

Liste Achats L i s t espace a c h a t s.

Voilà, j'appuie sur confirmer
afin de créer ma catégorie.

Confirmer,

Complété.

Générique cinq Notes Nous sommes de retour
sur la catégorie générique.

Si maintenant j'appuie sur le six Liste
d'achat zéro.

Note Voilà la catégorie
L'espace a été créé et elle consigne présentement zéro note Je m'appuie de nouveau sur le six.

On va créer une seconde catégorie,
créer une catégorie, confirmer.

Entrez le nom de la catégorie ici je.

Pour saisir menu de la semaine.

N. D u espace.

Menu de la semaine un Menu S Espace des espaces

L a espace s u m a i n est parfait.

Donc j'ai saisi le titre.

Je vais appuyer maintenant
sur Confirmer confirmer

Compléter Liste d'achat zéro Note.

Parfait.

Et si j'appuie
sur le six Menu de la semaine zéro notes mes deux catégories ont été générées
Créer une catégorie.

Maintenant on va les déplacer.

Nous on est
dans les catégories appropriées, donc j'appuie sur le six
jusqu'à générique.

Générique cinq Notes Parfait.

On va puis sur confirmer
pour accéder à la catégorie générique générique cinq Note quatre.

Parfait !

Je vais commencer par la note un
question de principe cinq un.

Voilà, j'appuie sur la touche Écouter
afin de déterminer qu'est ce que contient un liste d'épicerie.

Liste d'épicerie
Il s'agit d'une liste d'achat.

Pour déplacer une note dans une nouvelle catégorie,
on peut utiliser la touche trois.

La touche trois c'est la touche
qui contient toutes les options permettant d'organiser des notes, de renommer
des notes, déplacer des notes, etc.

Donc l'ensemble
des actions propres aux notes,

Si on cherche une action,
on appuie sur la touche trois.

À noter que la touche trois
peut avoir des actions différentes si on se trouve sur une catégorie versus
sur une note.

Donc j'appuie sur la touche trois ici.

Supprimer la note.

Non, on va appuyer sur trois.
Encore une fois, déplacer la note, déplacer la note,
c'est ce qui m'intéresse.

J'appuie sur Confirmer
Sélectionner la catégorie Liste Achats.

Voilà dans Catégorie Liste Achats.

C'est ce que je veux ici,
je vais appuyer sur Confirmer,

Compléter Notes carte SD générique.

Quatre Note deux
Nous avons maintenant Générique quatre Note dans la catégorie générique.

Donc on va y aller avec la note deux.

J'appuie sur écouter un repas hamburger.

Donc ça,
ça fait partie du menu de la semaine.

On va sur le transport
déplacer deux fois, supprimer la note déplacer la note parfait Confirmer

Sélectionner la catégorie Liste Achats.

Les achats c'est pas celle là que je veux

J'appuie sur le six Menus de la semaine
Menu de la semaine Confirmer

Compléter Notes carte
SD Générique trois Note trois

On est rendu avec trois notes
dans générique.

Je m'appuie sur play,
ça dessert crème glacée.

Bon, ça fait aussi partie des repas.

On va payer sur trois deux fois.

Supprimer la note, déplacer la note.

J'appuie sur Confirmer
sélectionner la catégorie Liste d'achat

Là on va appuyer sur le six
pour aller chercher Menu de la semaine

Menu de la semaine
Confirmer compléter notre carte

Note SD Générique deux Note quatre.

Maintenant, il nous en reste deux.

La note quatre articles
pour la maison trombone.

Voilà donc encore une fois les achats.

On appuie deux fois sur trois
Déplacer la note, confirmer

Sélectionner la catégorie
Liste Achats Les achats.

C'est ce qui m'intéresse. Confirmer

Compléter notre carte SD Générique
un Note cinq Parfait !

Il reste une note dans générique.

Normalement, ça devrait être mon rappel.

Il est important de ne pas oublier d'aller
récupérer le courrier.

Fin de la note. Voilà.

Donc maintenant, si j'appuie sur le
un afin de retourner dans le catalogue note carte SD et de visualiser
mes différentes catégories, notre carte SD générique
un Note générique contient une note

Si j'appuie sur le six Liste d'achat
deux notes.

Parfait.

Menu de la semaine deux Notes
Donc autant ma catégorie laissée d'achat que menu de la semaine contient
deux notes, donc j'appuie sur le quatre.

On va commencer par la catégorie Liste
d'achats Liste d'achat deux

Note Maintenant, si j'appuie sur Confirmer
Liste d'achat deux notes un.

La note un est ici.

Ici, j'appuie sur le six quatre.

Note quatre
Pourquoi la numérotation des notes est globale à l'ensemble des catégories,
ce qui veut dire qu'il n'est pas possible d'avoir deux fois le même numéro
dans deux catégories différentes.

Alors ça ne serait pas possible, par exemple,
d'avoir une note un dans la catégorie

Liste Achats, une note un
dans la catégorie menu de la semaine.

Sachant que la numérotation des notes
est globale à l'ensemble du système,
j'appuie sur le six un, la note un.

J'appuie sur écoute/arrêt liste d'épicerie, donc celle ci
je vais la renommer maintenant épicerie.

Donc on va appuyer sur le trois
pour aller chercher les différentes actions propres aux notes.

Supprimer la note,
déplacer la note, copier la note.

Oui, on peut également copier en plus de
déplacer, entrez le nom de la note.

Entrez le nom de la note.

C'est ce qui nous intéresse donc de donner
un nom personnalisé à la note.

Je vais appuie sur Confirmer, Entrez le nom
de la note et je vais nommer cette note-ci. épicerie.

U. Épicerie accent aigu confirmer
et je confirme compléter à épicerie.

Donc la note
un se nomme maintenant épicerie.

Je vais appuyer sur le six quatre.

La note quatre, on va l'écouter
écouter un article pour la maison, donc articles pour la maison,
on va le nommer article maison.

Donc j'appuie quatre fois sur le trois.

Supprimer la note déplacer la note trois Copier la note

Entrez le nom de la note
le nom de la note Confirmer

Entrez le nom de la note
et je vais saisir l'article en article.

Maison a r t i c l e espace m a i s o n et j'appuie sur enfermer
confirmer, compléter.

Quatre Article maison Excellent !

Donc maintenant dans ma catégorie
liste d'achats, j'ai deux notes.

Si j'appuie sur le six un épicerie le six encore une fois
quatre articles maison.

La maison. Voilà.

Et si par exemple j'écoute une note article pour la maison
et que j'écris sur six un épicerie liste d'épicerie pain.

Donc on entend très bien ensuite le nom de la note
qui nous est annoncée, même lors de l'écoute, les notes.

Donc c'est très pratique de ce côté là.

On va aller faire la même chose
pour l'autre catégorie.

Je vais appuyer sur le un, notre carte
SD liste achats deux notes en remplissant les six menus
de la semaine de la semaine deux Note Confirmer

Menu de la semaine
deux Note deux.

Qu'est ce
qu'elle contient ? J'appuie sur Play.

Un repas et un fait donc c'est des repas.

Je vais les renommer quatre fois
sur le trois un, deux, trois, quatre.

Entrez le nom de la note. Confirmer.

Entrez le nom de la note.

Je vais saisir Repas.

Confirmer.

Compléter. Confirmer

Deux repas Parfait.

Donc notes deux repas.

On va appuyer sur le six trois, ça devrait être les desserts.

Je vais juste l'écouter.

Donc Écoute/Arrêt. Dessert quatre.

Donc on va renommer cette note ci.

On va appuyer sur le trois et copier la note.

Entrez le nom de la note.

J'appuie quatre fois jusqu'à entrer
le nom de la note.

Je confirme.

Entrez le nom de la note
et on va l'appeler dessert D.

S J'appuie sur Confirmer, confirmer, compléter.

Trois Dessert. Voilà.

Maintenant, afin d'avoir une vue d'ensemble globale
de ce que je viens d'effectuer, j'appuie sur le un notre carte
SD menu de la semaine deux.

Note Donc si j'appuie sur la touche six,
créer une catégorie six. encore une fois générique
un note générique, une note.

Donc ça, ça contient le rappel
que j'ai pas encore renommé.

Liste d'achat deux Note Liste achats contient deux notes
Si j'appuie sur Confirmer

Liste d'achat deux notes un épicerie
si j'appuie sur six.

Donc en épicerie quatre articles maison, c'est que la maison
voilà, c'est bien dedans.

Si j'appuie maintenant sur Notes carte SD liste d'achats deux notes, gestes, achats.

Si j'appuie sur six menus de la semaine.

Deux notes menu de la semaine contient
deux notes en appuie sur Confirmer

Menu de la semaine
deux Note trois Dessert Voilà.

Dessert.

Note trois deux Repas et j'ai appuyé sur six pour aller à la note suivante
et c'est la note repas.

Ainsi, lorsqu'on cherche une note,
on a plus nécessairement besoin de se rappeler quel est le bon
numéro de la note qu'on souhaite écouter.

On peut tout simplement
écouter les différents noms des notes et bien évidemment
organiser nos notes par catégories.

Très pratique.

Si maintenant vous souhaitez toujours
consolider vos notes.

Donc afin de retirer les numéros vides
entre les notes, c'est toujours possible.

Pour ce faire,
vous appuie sur le un, Notes carte SD menu de la semaine deux Notes

Quand vous êtes sur la liste de catégories dans le catalogue Notes,
vous pouvez appuie sur le trois.

Les options seront quelque peu
différentes.

Supprimer cette catégorie et ses notes.

Supprimer les notes de cette catégorie,

Supprimer cette catégorie
et bouger les notes.

Consolider les notes et l'option
pour consolider les notes se trouve ici.

Donc en appuyant
quatre fois sur la touche trois.

Après avoir entendu le nom d'une
catégorie, on peut puis deux fois sur confirmer
appuyer sur la touche dièse pour confirmer ou toutes autres touches
pour annuler une deuxième fois.

Compléter Notescarte SD menu de la semaine deux notes et la consolidation des notes
est maintenant complétée.

Finalement, gardez en tête
qu'avec le Stream trois, si vous ne disposez pas d'une carte SD,
c'est également maintenant possible d'enregistrer les notes directement
sur la mémoire interne de l'appareil.

Voilà, c'était. l'astuce du mois.

J'espère que cela vous aura plu
et vous permettra de mieux organiser vos notes à une prochaine.

Alors bienvenue au coin du partenaire où ce mois ci on parle à Madame Francine

Boulet du SQLA

Alors bonjour Madame Boulet. Bonjour.

Alors, est ce que vous voulez
commencer par nous expliquer
peut être qu'est ce que c'est que le SQLA ?

Est ce que ça veut dire
Service québécois du livre adapté

Et c'est un service de diffusion de documents en braille intégral, abrégé duo média

Ce sont des livres en texte braille,
avec des images et du texte à en imprimé pour des gens qui commencent
peut être à apprendre le braille comme il y en a aussi.

Ce sont pour des parents non-voyants avec des petits enfants voyants.

Ils pourrait à ce moment là
lire des livres à leurs petits

Et nous avons également
les collections de livres sur cd en format audio DAISY
des livraisons se font par la poste.

On a aussi du téléchargement qui se fait
autant directement dans le Victor ainsi que des fichiers zip à ce moment là qui sont téléchargeables
aussi, qui sont transférables pour les appareils Victor entre autre,
Ouais entre autres, ou les ordinateurs.

Donc oui, ça fait combien de temps
que le SQLA existe ?

Le SQLA existe en fait depuis 2005 à l'ouverture de la Grande Bibliothèque
ici à Montréal. OK.

Puis vous, vous êtes avec ce
qui est là depuis le tout début je crois.

Oui, je suis rentrée au début
parce que c'était une équipe
qui comprenait des bibliothécaires, des techniciens au téléphone.

Parce qu'on fait,
la référence, c'est de l'accompagnement, parce que les gens, des fois,
ils n'ont pas Internet, puis là ils veulent réserver des
des documents adaptés.

On a le service téléphonique
par des techniciennes qui sont là tous les jours.

Ensuite, quelle était la question.

Mais dans le fond, je me demandais
combien de temps que ça faisait que vous y êtes.

Depuis l'ouverture
de la Grande Bibliothèque à Montréal, et donc la diffusion,
ça a commencé là, c'est la diffusion. le SQLA, dans le fond, il regroupe deux services
qui faisaient de la diffusion avant 2005, c'était l'Institut

Nazareth et Louis Braille qui avait
une bibliothèque braille qui était recueillie et récupérée ici à la Grande Bibliothèque.

Et il y avait aussi la Magnétothèque
qui offrait des livres audio.

Et c'est
donc maintenant sont devenus Louis

Braille l'INLB et Vues et Voix et Point par Point.

Oui, ce sont maintenant
des fournisseurs ici.

À BAnQ pour le Service québécois du livre adapté
sont devenus des-

Ils étaient diffuseurs.

Maintenant, ils sont fournisseurs
parce qu'ils produisent.

Puis nous, on fait la circulation aussi.

C'est mon travail de m'occuper, de faire les commandes qu'on reçoit.

On en reçoit le matin des commandes imprimées sur des cartons, adresses et à partir de là,
on fait nos prêts pour pouvoir les poster dans la journée
même.

C'est génial !

Et on reçoit aussi le courrier
pour faire évidemment.

Comme ce sont des prêts,
il y a la réception et l'expédition.

Donc l'expédition se fait pas mal le matin, puis la réception des documents,
ça fait l'après midi effectivement.

Parce que quand c'est des livres et des livres qui sont physiques,
on s'entend qu'on doit les retourner.

C'est pas la même chose que les livres digitaux.

Je voudrais des prêts de
75 jours alors que les prêts-

Maintenant, il y a des gens qui commencent à utiliser
beaucoup prêtnumérique, c'est un autre catalogue qui est accessible
et les livres aussi.

Mais eux,
ce sont des prêts pour la collection, comme la Collection universelle
de la Grande Bibliothèque.

Ce sont des prêts de 21 jours,
alors que les livres adaptés, ce sont des prêts de 75 jours. Intéressant.

Justement,
on parle de livres physiques versus des livres, des livres numériques,
puis c'est quelque chose qui, au fil du temps, que ce soit dans
le domaine, dans le domaine de la cécité, mais même dans le domaine
grand public, là, il y a des joueurs comme Audible
et tout ça qui capitalisent-

Les gens aiment beaucoup les livres audio et vous avez quand même dû voir
une certaine évolution au niveau de la technologie depuis 20 ans,
depuis les 20 dernières années.

Oui, c'est ça, c'est qu'avant
on n'avait pas accès à prêtnumérique.

Mais là, ça, comme c'est une plateforme québécoise, bien, je crois, avec les bibliothèques,
pas juste peut-être ici, mais avec les autres bibliothèques,
il y a de la collaboration qui se fait pour que l'accessibilité
se développe aussi avec leur plateforme, leur catalogue.

Et aujourd'hui, on peut écouter des des ePub avec.

Puis c'est intéressant pour des gens qui qui veulent suivre les livres, les nouveautés,
parce que ici avec les livres adaptés, c'est des fois ça prend quelques temps
avant d'avoir les nouveautés disponibles à cause des producteurs, on doit
de d'attendre des fois que ça soit prêt.

Alors que de souvent les livres québécois bien avec pretnumerique
sont souvent accessibles assez rapidement.

Quel type de service autre que le SQLA offre qui est peut-être un petit peu
particulier mais qui vous tient à cœur ?

Ce qui est méconnu, ce sont c'est le service en fait du prêt de documents pour les gens qui sont en phase
terminale aux soins palliatifs.

On prête des livres pour leur durée de de temps, puis c'est ça, c'est
comme ce sont des gens qui, malheureusement, ils n'ont que ça à faire
lire, écouter, bien, ça occupe
le temps qui qui leur reste quoi.

Oui, ça permet de passer une fin de vie
un peu plus paisible, plus agréable.

Oui, génial.

Et puis. Mais ma dernière question
combien ça coûte s'abonner au SQLA? Ça coûte rien!

C'est
un service gratuit à travers le Québec.

Il y a un catalogue.

Nous avons aussi un portail accessible
qui offre plusieurs petits services dont les services d'abonnement,
Le catalogue qui est accessible pour faire des réservations
ou des recherches.

On a deux formes de recherche
la recherche simple, la recherche avancée.

On a des tutoriels aussi pour les gens
qui veulent apprendre par eux mêmes.

Et voilà

Vous voulez savoir pour le livre
en gros caractères ?

C'est pas directement lié aux services québécois,
mais effectivement, la grande bibliothèque des livres accessibles en gros caractères
pour les gens qui sont de basse vision et la clientèle qu'on dessert,
ce sont des personnes handicapées visuellement,
mais aussi des gens qui ont des problèmes perceptuelles,
des gens qui ont des difficultés à tenir un livre, des gens qui sont dyslexiques,
des problèmes d'apprentissage comme de cette façon
là, là, de certaines difficultés au niveau, là aussi on voit leur prêter
des livres adaptés.

Ils ont accès à ça.

Donc, le prêt se fait postal,
on a les téléchargements, mais aussi à l'occasion en plus,
les gens peuvent venir sur place en chercher en nous avisant d'avance
pour pas attendre leur commande.

Mais on peut,
on peut leur rendre des services sur place.

Excellent !

Bon, je suis toujours content de savoir que la population québécoise
est bien desservie par la Bibliothèque

Archives nationales du Québec
et son service du SQLA.

Merci beaucoup
madame Boulet pour votre part, ça me fait plaisir
et je sais pas s'il y a des questions.

Pour la suite, si jamais il y a
des précisions à avoir là hésitez pas.

Merci d'avoir écouté.

Nous espérons que vous avez apprécié
cet épisode.

N'hésitez pas à nous donner
vos commentaires et suggestions.

Vous pouvez nous envoyer
un courriel à l'adresse [email protected] et on se retrouve dans trois mois!

Dans cette édition toute québécoise de Voir les choses différemment avec HumanWare, Jérôme et Mathieu ont une discussion avec madame Isabelle Grant du centre de service scolaire des Premières-Seigneuries, en charge de la production de matériel braille et du soutien aux étudiants pour tout le Québec.

Nous parlons également avec madame Francine Boulet du SQLA (https://sqla.banq.qc.ca/) afin de discuter des différents services offerts.

N'hésitez pas à nous faire parvenir vos commentaires et suggestions à l'adresse [email protected] .

Find out more at https://voir-les-choses-differemment-a.pinecast.co